Qui êtes-vous ?

L’une des étapes du développement personnel est d’apprendre à se connaître. A ce sujet, vous trouverez ci-dessous un article de Lise Bourbeau issu de son site http://www.ecoutetoncorps.com. Ses ateliers que j’ai eu le bonheur de suivre en Egypte et en Sicile ont été des tremplins dans mon évolution et source d’expériences riches.

QUI ES TU ?

La plupart des gens passent toute une vie sans jamais savoir réellement qui ils sont. Peut-être que tu bases ton identité selon ton éducation ou ton instruction (perspective qui ne vient que de ta dimension mentale) ou selon ce que tu vois dans le miroir (idée fondée seulement sur ton aspect physique) ou selon tes réactions face aux autres ou aux événements dans ta vie (ceci ne représente que ton aspect émotionnel).

Tu es beaucoup plus que ce que tu penses, vois et sens: tu es une lumière d’amour qui désire seulement rayonner mais qui l’a oublié et qui en est empêchée par les fausses conceptions que tu as de toi-même. Tu es un être divin qui ne veut vivre que dans l’amour !

Pour arriver à penser, voir et sentir cette vérité, tu dois te défaire des peurs, des notions de bien et de mal, des croyances inconscientes non bénéfiques que tu as acquis en grandissant. Tu dois aussi apprendre à laisser ton Dieu intérieur, qui sait exactement ce qui est bon pour toi, te guider. Les émotions désagréables, inquiétudes, maladies, accidents, etc, viennent te rappeler que tu as oublié ton Dieu intérieur qui ne veut que de l’amour et de l’harmonie pour toi.

Par contre, même si tu t’es égaré ou que tu as choisi d’écouter autre chose que ton DIEU intérieur, IL est toujours là ! IL te laisse penser, parler ou agir à ta guise. IL t’observe et te laisse apprendre par tes expériences (souvent appelées « erreurs » par les gens). IL respecte tes choix par amour pour toi. IL attend que tu décides de mettre fin à tes expériences désagréables en passant à l’action. Une première action pour y arriver, c’est de t’accepter tel que tu es. Également, tu y réussiras en sentant et en réalisant que tu es une personne spéciale, qui peut tout, qui mérite ce qu’il y a de plus beau sur terre et rien de moins ! Tu es une personne extraordinaire !

Avec amour,

Lise Bourbeau

Les outils sont nombreux pour apprendre à se connaître. Le Reiki en est un.
Vous pourrez trouver d’autres techniques et d’autres praticiens prêts à vous accompagner dans le Berry sur le site http://bienetreenberry.com/
Je vous souhaite tout le meilleur.
Stéphanie Joffe

Ho’oponopono

Ho’oponopono, entre Rituel de Pardon
et Art de Vivre Ancestral

Connaissez-vous Ho’oponopono ? Derrière ce nom aux consonances si exotiques se cache une pratique ancestrale hawaïenne qui fait du bien à l’esprit et au corps. Mais si cette discipline était auparavant réservée aux tribus de ces célèbres îles américaines, comment est-elle venue jusqu’à nous ? Comment cet ancien rituel de pardon et de réconciliation peut-il soulager stress, anxiété et vieilles douleurs oubliées ? Mais surtout, comment utiliser Ho’oponopono ? Avec cet article, nul besoin de claquer son PEL dans un billet d’avion pour Hawaï : on vous explique tout !

D’où vient Ho’oponopono ?

Un brin d’étymologie

Même si l’art d’étudier la racine des mots peut paraître un brin désuet, il nous permet malgré tout de découvrir la profondeur de ho’oponopono :

  • « Ho’o » signifie « ce qui est la cause » et « commencer une action » ;
  • « Pono » signifie « honnêteté, bonté, perfection, droiture ».

Vivre Pono est le crédo de la culture hawaïenne : c’est le fait de vivre aligné avec soi-même et l’Univers, tout en conservant bienveillance et pardon. C’est arriver à atteindre une pureté de cœur quasiment parfaite. 

Avec Ho’oponopono, les Hawaïens faisaient donc en sorte que toutes leurs actions, même les plus infimes, soient dirigées vers un seul but : la paix et l’harmonie avec soi, puis avec les autres.

Un rituel ancestral venu tout droit d’Hawaï 

Ho’oponopono se transmet à l’oral depuis la nuit des temps sur l’archipel d’Hawaï. C’est bien plus qu’une simple cérémonie, c’est une véritable philosophie, une manière de vivre à part entière.

Traditionnellement, les villageois se regroupaient autour d’un prêtre pour régler les problèmes qui pouvaient survenir dans leur communauté. Durant cette réunion, les différents protagonistes pouvaient réclamer, dénoncer, dire à haute voix ce qui n’allait pas… Seulement, à la différence d’un tribunal, ces échanges étaient ponctués de moments de recueillement silencieux permettant à chacun de prendre conscience de sa propre responsabilité dans la situation présente. Il était alors possible de passer à la dernière étape d’Ho’oponopono : le pardon pour retrouver la paix intérieure.

Et aujourd’hui ?

Ho’oponopono n’a (malheureusement ?) jamais pu être adapté à nos sociétés occidentales. Mais parce qu’une personne paisible et bien dans sa tête a un poids non négligeable sur toute la communauté, chacun a un rôle à jouer. En utilisant ce rituel, vous vous offrez sérénité et tranquillité d’esprit qui, par un effet de rebond, vont apporter du positif à tous.

C’est pour cette raison que Morrnah Nalamaku Simeona a, en 1976, décidé d’adapter la coutume traditionnelle Ho’oponopono au monde moderne. Pour cette vaste tâche, elle a choisi Hew Len comme compagnon, un psychiatre particulièrement connu pour ses résultats incroyables dans la partie psychiatrique d’une prison hawaïenne. Ce dernier a, en l’espace de 4 ans, soigné tous les malades grâce à Ho’oponopono. Une vraie prouesse !

Aujourd’hui, Ho’oponopono peut se pratiquer seul, sans guide ni prêtre. Et voici comment s’y prendre !

Mais concrètement, comment fonctionne Ho’oponopono ?

Les 3 principes de bases d’Ho’oponopono

À partir de 1976, Morrnah Nalamaku Simeona a donc modernisé Ho’oponopono. Mais elle a bien évidemment conservé certains principes de base : 

  • La réalité physique n’est qu’une création de nos propres pensées ;
  • Une pensée juste et harmonieuse va créer une réalité juste et harmonieuse ;
  • Nous sommes responsables à 100 % de ce que nous percevons à l’extérieur de nous.

Quelques explications :

Bien que ho’oponopono puisse se rapprocher de la Loi de l’Attraction, ce n’est pas du tout la même chose. Avec ce rituel, les pratiquants recherchent la paix intérieure, l’apaisement de l’âme, la sérénité et non la richesse, la popularité ou la réalisation d’un souhait. 

Par ailleurs, Ho’oponopono se base sur le principe des mémoires oubliées. Nous avons tous en nous des traces de notre vie intra-utérine, de notre histoire (et celle de nos ancêtres) et de nos expériences. Ce sont ces traces, nichées dans l’inconscient, qui s’expriment par le biais de pensées, de douleurs, de troubles, mais aussi en attirant certains événements (heureux ou pas !). Il est donc primordial de nettoyer ces mémoires régulièrement. En reprenant la responsabilité de sa propre vie, il est possible d’atteindre alors paix intérieure et sérénité. 

Les 4 petites phrases magiques d’Ho’oponopono 

Pratiquer Ho’oponopono, c’est se répéter à chaque instant 4 phrases magiques, même dans les moments les plus difficiles (surtout dans les moments les plus difficiles !) :

  • Je suis désolé(e) : je suis désolé(e) pour le mal que j’ai pu faire ;
  • Pardon : je me pardonne à moi et à l’univers d’avoir créé la situation présente ;
  • Merci : je me remercie, je remercie l’univers ou Dieu (si vous êtes croyant) d’avoir mis en évidence cette mémoire pour que je prenne conscience de son existence ;
  • Je t’aime : j’envoie de l’amour à l’univers, aux autres, mais aussi à moi-même pour finir le rituel de pardon et de réconciliation. Ainsi, je nettoie la mémoire oubliée.

Ho’oponopono est un mantra à murmurer, à penser, à chantonner, quand vous le souhaitez. Quand vous en ressentez le besoin. Au creux de votre lit. Sous la douche. Dans la voiture. Qu’importe. 

Pourquoi s’essayer à Ho’oponopono ? 

Pour mieux gérer les conflits

C’est la base d’Ho’oponopono. Et ce, même dans la version « actualisée » de Morrnah Nalamaku Simeona ! Avec ce rituel, vous vous offrez :

  • Du recul sur toutes les situations ;
  • La capacité à pardonner (à soi et aux autres) ;
  • Une bienveillance et une empathie redoutable ;
  • Du calme et un mental paisible.

Et avec une base aussi solide, les conflits prennent une tout autre dimension, bien plus minime.

Pour lâcher prise et (re) trouver la paix intérieure

Lâcher prise sur ce que vous ne pouvez pas maîtriser. Calmer un esprit trop rapide, aux pensées redondantes ou négatives. Voir la vie d’un autre œil. 

Avec Ho’oponopono, vous apprendrez à vous délivrer de vos attentes, attentes qui peuvent devenir si douloureuses quand elles ne sont pas satisfaites. Ce rituel est donc parfait pour retrouver la paix en soi et peut-être apporter une dimension plus spirituelle à votre quotidien.

Et bien plus…

Pratiquer Ho’oponopono tous les jours peut également vous aider pour :

– Soulager le stress et l’anxiété ;

– Mieux dormir ;

– Canaliser les douleurs chroniques ;

– Booster la confiance en soi et l’estime de soi ;

– Arrêter de fumer ;

– Lutter contre la dépression ;

– Soigner l’infertilité psychologique ;

-…

Et vous, seriez-vous tenté d’instaurer une belle routine Ho’oponopono dans votre quotidien ? Avez-vous déjà testé ?

Source : http://www.zen-people.com

Les 4 accords toltèques

D’après le livre du même titre de Don Miguel Ruiz,

Un classique du développement personnel et pourtant si vrai sur la voie de la libération personnelle que je souhaite vous le partager.

Que votre parole soit impeccable

La parole est une force et une puissance créatrice, Par la parole, nous créons consciemment ou non. Nous créons des croyances (des accords intérieurs) qui nous conditionnent dans notre façon d’être et d’agir.

Dans son livre, Don Miguel Ruiz donne l’exemple de cette puissance de la parole avec  Hitler. Celui-ci a su, par la parole, conditionner le peuple allemand dans la peur et amener un grand nombre de personnes à commettre des atrocités

A l’échelle familiale, l’enfant qui reçoit une critique va la croire et adopter un comportement qui en sera la conséquence. Telle cette petite fille qui chante joyeusement alors que sa mère est fatiguée d’une dure journée de travail. Cette mère qui aime pourtant énormément sa fille va lui dire ce jour là : « arrête de chanter. tu as une voix affreuse ». Même si ce n’est pas le cas, la petite fille va croire sa mère et ne plus jamais chanter.

Plus les critiques sont répétées plus la croyances sera forte et ancrées.

 Mais vous pouvez décider de ne pas adhérer aux critiques reçues et changer vos accords intérieurs.

Pour vous donner un exemple de ma propre expérience : une année avec l’association de praticiens que je présidais, nous avons décidé d’organiser un salon de bien-être. C’est un gros travail qui demande une année de préparation. Nous étions sur un budget assez conséquent pour l’association. Le vice président de l’association m’a exprimé ses peurs face aux finances engagées et a émis beaucoup de critiques à mon égard. Je l’avais bien écouté car je considère que la critique peut être constructive. Mais alors que j’avais beaucoup de travail de préparation, ces critiques m’ont complètement bloquées. Je n ‘arrivais plus à avancer sur ce projet qui me tenais pourtant à cœur. Au 4ème jour, j’ai dis stop intérieurement : j’ai examiné les critiques pour en vérifier les fondements. J’ai estimé que les risques que je prenais étaient mesurés et en valaient le coup. J’ai fait confiance en ma qualité de gestionnaire. J’ai remercié notre vice-président de m’avoir fait part de ses peurs, mais que j’estimais  l’association être capable de faire face à de tels engagements. L’expérience m’a donnée raison et je suis fière d’avoir été au bout de ce projet. Mais il m’a fallu changer cet accord intérieur. J’avais d’abord accepter ces critiques, mais elles m’ont bloquées. En le les acceptant plus, j’ai retrouvé confiance en moi. Et la réussite de ce projet m’a confortée dans mon estime de moi-même.

Cet dernier exemple est aussi l’illustration du 2ème accords toltèques :

Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle

Le vice président me renvoyait une part de son histoire personnelle avec ses propres peurs, mais elles ne m’appartenaient pas. Je le remercie encore pour cette expérience qui me permet aujourd’hui de vous en parler 😉

Si on donne notre accord intérieur aux paroles qui nous sont dites. On est sous l’influence des autres. Nous avons tous notre monde intérieur propre : le film de notre vie dont nous sommes le héros et l’autre a son propre film dont il est le héros avec sa propre histoire, ses propres opinions.

Quelqu’un va te dire que tu es nul parce qu’il n’est pas d’accord avec toi ou au contraire va te dire que tu es formidable parce qu’il t’approuve ou ce que tu lui dis lui plait. Mais ces mots ne sont que le reflet de sa réalité.

TU dois savoir pour toi-même que tu es formidable pour toi et ne pas se laisser influencer par ce qu’il arrive de l’extérieur.

Pour être en paix avec toi-même, vérifie que tes accords intérieurs (tes croyances) sont vrais et qu’ils te sont bénéfiques.

Refuser cette influence, dans une juste mesure car nous avons toujours à évoluer, est pour moi un élément essentiel pour contacter sa puissance intérieure.

Ne faites pas de suppositions

En ne vérifiant pas en posant des questions, on crée nos interprétations des choses. Et bien souvent le mental va imaginer toute sorte de possibilités. Et ça peut être complétement faux. Il est bien plus juste de poser des questions plutôt que de rester dans un illusion ou dans la souffrance d’une histoire imaginaire.

Un exemple classique : celui d’une femme qui va s’imaginer trompée parce que son conjoint dialogue avec une autre femme par messagerie. Elle va souffrir intérieurement voire provoquer un conflit alors qu’il n’y a qu’une relation de travail ou amicale. En posant la question, elle aurait pu être tout de suite rassurée.

Faites toujours de votre mieux

Notre mieux n’est pas toujours au même niveau en fonction des circonstances et de notre état de santé ,d’énergie et de notre humeur.

Notre mieux n’est pas non plus de faire plus (nous y perdrions notre énergie), ni de faire moins où nous serions soumis à notre juge interne, mais de faire ce qui est juste. Nos actions doivent être faites avec envie et sans attendre de retour ou de de récompense.

Nous sommes là pour vivre, aimer, et être heureux. Nos actes doivent être dans la juste direction de notre cœur. Heureux dans nos actions. Nous donnons le meilleur de nous-même quand nous aimons ce que nous faisons. Dans ce cas, ni regret, ni frustration, nous sommes pleinement vivant, en accord avec nous-même.

Extrait du livre des 4 accords toltèques de Don Miguel Ruiz :

« Être dans l’action est vivre pleinement. L’inaction est notre manière de nier la vie. L’inaction, c’est rester assis devant la télé chaque jour pendant des années parce que vous avez peur d’être vivant et de prendre le risque d’exprimer qui vous êtes. Vous pouvez avoir beaucoup de grandes idées dans votre tête, mais ce qui va faire la différence, c’est le passage à l’acte. Si vous ne passez pas à l’action pour concrétiser vos idées, il n’y aura aucune manifestation, aucun résultat et aucune récompense (…) Agir c’est être vivant. C’est prendre le risque de sortir de sa coquille et d’exprimer son rêve. »

Faire de son mieux est de savourer chaque instant, de vivre pleinement dans l’ici et maintenant (un des pilier du Reiki) détaché du passé, savoir dire oui ou non en ayant le droit d’être nous même.

C’est un livre riche d’enseignements que je ne peux que vous recommandez à lire et à intégrer comme un chemin vers soi…et son bien-être.

Stéphanie JOFFE